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Choisir son accompagnant, son accompagnement.

Première question : faut-il se faire aider, accompagner par un professionnel, un accompagnant, pour sortir de la dépendance affective ou d’une relation toxique ?

Tout dépend de comment on se sent dans la situation, de combien de temps on veut mettre à se sortir de la situation. Mais, il est hors de question de juger celui qui reste, celui qui n’est pas encore prêt !

Chacun sera prêt selon un rythme et à un moment qui sera le bon pour lui ! Alors bien sûr, un accompagnement permettra de baliser le chemin, d’entrevoir la sortie du tunnel plus vite et de jouir plus rapidement du bonheur d’une nouvelle vie.

Quel accompagnant choisir ?

Jusqu’à récemment, la tendance était de se faire recommander un professionnel par un proche, dans un périmètre géographique restreint. Et la plupart du temps, les thérapies proposées reposaient sur la parole, avec ou sans traitement médicamenteux assorti. Mais de nouvelles données ont totalement bouleversé le cadre, et c’est tant mieux !

Il y a eu conjointement l’apparition de pratiques thérapeutiques dites « complémentaires » et l’instauration de plateformes de réservation.




Pour commencer, les plateformes les plus visitées sont probablement Therapeutes.com, Médoucine et Résalib. Elles permettent, sur le même modèle que Doctolib, de trouver un spécialiste de telle discipline dans une zone géographique.

De nouvelles plateformes semblent arriver, Planner ou encore Hypnolib consacrée à l’une des pistes thérapeutiques possibles. Les nouvelles thérapies sont multiples : hypnose, sophrologie, Reiki, Kinésiologie, EFT, EMDR…

Et le COVID a accéléré une nouvelle mutation : le développement de la visio-consultation et des offres totalement en ligne de type « package » ! Et là encore, c’est une opportunité ! Au lieu d’être cantonné à un praticien local qui ne sera peut-être pas du tout au fait de votre problématique – car chaque sujet nécessite certes la maîtrise d’une technique d’intervention mais aussi une connaissance approfondie du sujet – vous avez maintenant une infinité de choix !

Mais alors, comment choisir ?

Il faut faire une vraie étude avec des critères de choix !

Vous allez devoir choisir à la fois un accompagnant et un type d’accompagnement.

La plupart du temps, les gens cherchent le praticien d’une discipline et vont sur une plateforme. Là, ils sélectionnent l’un des premiers profils proposés. Parfois, en fonction du prix ou de la proximité ou en se fiant aux avis des clients précédents.

La difficulté réside dans le fait que l’on ne sait pas toujours analyser quel est réellement son problème.  Si vous lisez cet article, vous avez sûrement déjà des pistes…. Et vous pouvez donc mieux cibler votre intervenant.

Il vous faut faire une recherche sur le sujet pour voir qui intervient sur ce thème si spécifique. Découvrir les outils qu’il propose et son style de communication. En effet, la première chose pour une thérapie réussie, c’est la confiance et la qualité de relation !

Comment faire cette recherche ? La toile fourmille d’une multitude d’intervenants sur le sujet ! C’est la raison de cet article. Article qui sera suivi prochainement d’un balayage de certains intervenants sur ces sujets qui nous intéressent.

Mes conseils pour choisir un accompagnant.

Lisez ses articles, écoutez ses vidéos, et fiez-vous à votre intuition ! Si vous n’aimez pas une voix ou un physique, évitez ; si vous vous sentez plus à l’aise avec une femme ou un homme, prenez ce critère en compte. Regardez les avis des clients précédents et le vocabulaire utilisé. Vous pouvez vous construire une liste de critères ! Si vous hésitez entre 2 praticiens, mettez des + et des – dans des colonnes, le choix sera plus clair.

Il y a un facteur essentiel pour évoluer avec succès dans son accompagnement : choisir le praticien qui peut vous prendre là où vous en êtes aujourd’hui ! Pour, vous emmener le plus loin possible pour vous maintenant ! Ne soyez donc pas surpris de changer de thérapeute à un moment, cela voudra dire que le précédent accompagnant vous aura apporté tout ce que pouviez en extraire pour progresser.

Cela veut dire aussi que le praticien qui fonctionne bien pour un de vos amis ne fonctionnera pas forcément pour vous. Vous en serez peut-être à un stade différent d’évolution. Cela signifie aussi de se pardonner d’avoir « perdu des années par une thérapie qui n’a pas fonctionné », car vous avez fait les progrès qu’il vous était possible de faire alors et vous pouvez vous réjouir de penser que vous pouvez avancer davantage.

Ce que j’éviterais !

Selon moi, une prise en charge sera plus efficace si le praticien maîtrise des approches complémentaires au lieu d’être inféodé à une technique et une école. Par ailleurs, une approche uniquement par la parole permettra de comprendre, mais pour une reprogrammation, il sera beaucoup plus rapide et efficace d’adjoindre des séances en psycho-énergie, avec des techniques psychocorporelles.

Pour sortir du « je sais, mais je n’arrive pas à changer », il convient d’intervenir autrement. C’est là que les outils d’intervention sont à étudier de près, et qu’il faut faire son choix au feeling. Et on a le droit de se tromper ! De faire une séance d’essai et de changer de praticien et d’outil (mais pas trop souvent…) !

En cas de suspicion de relation d’emprise, j’éviterais les thérapies de couple qui, au lieu d’apporter une solution, deviendront un instrument de plus dans la relation d’emprise, certains thérapeutes n’y voyant que du feu.

J’éviterais les surpromesses et les sous-formés. Aujourd’hui, chacun se dit coach ou thérapeute, mais il vaut mieux vérifier un peu le parcours, les certifications, les recommandations ou l’engagement comme dans des groupes, collectifs, associations…. S’il peut être très utile d’avoir eu soi-même un parcours de DA ou d’avoir vécu une relation toxique, ce n’est pas suffisant pour être un accompagnant fiable ! Quant aux surpromesses du type « sortez d’une relation d’emprise en 4 séances », méfiance….

Si vous voulez reprendre votre pouvoir, fuyez les thérapeutes qui vous rendraient dépendants à eux, fuyez les vocabulaires guerriers pleins d’envie de revanche, fuyez ceux qui vous conforteraient dans un statut de victime.

Le numérique.

Tout numérique ? Personnellement j’évite de faire des séances d’hypnose conversationnelle susceptibles de créer une abréaction sans être physiquement présente ou sans avoir un tiers présent pour gérer en cas de besoin. A distance, je privilégie d’autres modes d’intervention. Après, chacun est libre ….

Sur quelle plateforme chercher ? Sachant que ces techniques d’intervention ne sont pas généralement pratiquées par des médecins, et qu’il est obligatoire de faire signer un papier qui le stipule  à tout client/consultant, par cohérence et pour éviter toute confusion des genres, j’éviterais des plateformes médicales. Vous devez avoir confiance en l’éthique de la personne qui vous aidera.

Vous êtes dépendant affectif et/ou sous emprise, le chemin peut vous sembler long. Sachez que c’est aussi un beau parcours que de se découvrir autrement, résilient !

Et en tout état de cause, concernant ces approches complémentaires très utiles et efficaces :

  • Ça ne remplace pas une consultation chez un médecin ni un éventuel traitement si urgence.
  • Si vous êtes en danger dans une relation, n’attendez pas pour vous faire aider et partir dans les meilleures conditions possibles.